Lancée le 1er avril dernier, et rapidement taxée « d’application-la-plus-débile-du-moment » Yo se transforme aujourd’hui en plateforme de communication et affirme sa vocation d’outil marketing.
Un brin simpliste et un temps moquée par toute la Silicon Valley, l’application Yo, lancée au départ comme un poisson d’Avril par un développeur israélien, rencontre depuis son lancement une incroyable popularité.
Son unique fonction ? Envoyer un « Yo » sur le téléphone d’un ami, d’une connaissance, qui apparaît comme un message sur le téléphone du destinataire.
Avec Yo, on envoie des « Yo » à ses amis qui ont aussi installé l’application sur leur Smartphone. Au lancement, cette application nous faisait penser au légendaire « Wazaaaa » de la campagne de publicité pour une bière américaine.
Sauf qu’au-delà d’une simple publicité, cette application est désormais valorisée entre 6 et 10 millions de dollars, notamment grâce à une levée de fonds de 1,5 million de dollars en juillet dernier.
Pour son créateur, Or Arbel, c’est une application qui, à contrario du mail, ne sert qu’à recevoir des notifications qui nous intéresse.
Depuis sa création, l’application a été téléchargée plus de 2 millions de fois et disposerait de 50 000 utilisateurs actifs.
Depuis, l’entreprise recrute et imagine de nouveaux services. Par exemple, il est désormais possible de recevoir automatiquement un « Yo » quand il pleut à San Francisco, quand son salaire est tombé, ou quand son colis Fedex est arrivé. Un utilisateur peut également envoyer un « Yo » à chaque fois qu’il publie un article sur son blog.
Durant la Coupe du monde de football, on se souvient que la Fédération française de football proposait d’envoyer des «Yo» à chaque but des Bleus.
Si l’on peut encore très rapidement en faire le tour, on commence également à entrevoir tout le potentiel marketing d’un tel outil pour envoyer des alertes « Actualités » (le Wall Street Journal et NBC l’utilisent déjà).
Près de 100 millions de Yo ont été envoyés à ce jour et l’application compte parmi ses premiers investisseurs Ed Baker, l’un des dirigeants de Uber, ainsi que Pete Cashmore, PDG et fondateur du site d’information spécialisé Mashable.
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